TombTombouctou de Paul Auster

 

Paul Auster, né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux États-Unis, est un écrivain, scénariste et réalisateur américain. Une partie de son œuvre évoque la ville de New York, notamment le quartier de Brooklyn où il vit. D'abord traducteur de poètes français, il écrit des poèmes avant de se tourner vers le roman et à partir des années 1990, de réaliser aussi quelques films.

Je n'irai pas plus loin dans la présentation de l'Auteur, pas de phrases ampoulées. Appréciez-le par vous-même, sûr que vous l'aimerez.

Il est l'écrivain du hasard et je dirais même philosophe.
Il emploie les faits d'événements quotidiens, il a un style
dépouillé de superflus et réalise une œuvre dans son ensemble poétique, c'est de l'histoire dans l'histoire .

Je ne tiens pas à entrer dans des termes techniques, ce que j'aimerais c'est  vous inciter à lire un livre que je vous présente, par soucis de partage amical.

Vous allez me dire que je suis prétentieux ? peut être , selon vos idées que vous vous faites de mon interprétation;

C'est pour cela que je suis très préoccupé de vos réponses à mes articles, et je vous en remercie

   
 

   
 

RÉSUMÉ:

 

C'est l'histoire d'un vieil homme "Willy G Christmas" aux États-Unis, et de son chien dénommé Mr Bones.
Cet homme veut confier ses écrits, ses poèmes avant qu'il ne meure, à son ancienne prof de français .
Ce qui est extraordinaire c'est que le livre
est une narration qu'emploie Paul Auster.
Il fait parler son chien par un monologue intérieur et c'est au travers des yeux de son chien, Mr Bones, que se déroule presque toute l'histoire.

   
 

   
 

Mr Bones se remémore alors ses souvenirs aux côtés de Willy Christmas, au cours des dix dernières années, avec leurs soucis communs et leurs joies partagées.
Un monologue intérieur, narratif, s'installe, mené par Mr Bones qui garde les méditations de son maître et qui constituent la plus grande part de cet œuvre .

Dans une fable existentialiste, Mr Bones espère qu'un jour il rejoindra son maître, à Tombouctou, comme ce dernier le lui a promis .

c'est pour moi une œuvre magistrale de Paul Auster ;

   
       
         
   

VOICI DEUX CRITIQUES ; JE CITE :

"Dans un roman philosophique exécuté en virtuose, l'auteur regarde avec les yeux et la bonté d'un chien, de son chien, le poète vagabond qu'il aurait pu devenir."
Michel Contat , (le monde )

"Paul Auster a écrit ici un de ses meilleurs romans, un des plus épurés, des plus risqués , des plus Beckettiens aussi."
Gérard de Cortanze (le magazine littéraire)

 

JE POURRAIS ALLER PLUS LOIN DANS LE RÉSUMÉ MAIS JE NE LE PEUX PAS, CE SERAIT VOUS DÉVOILER LA FINALITÉ ;

SEULE CHOSE : PRÉPAREZ VOS MOUCHOIRS.

VOICI QUELQUES EXTRAITS POUR VOUS ENCOURAGER À LE LIRE

 

"Il y avait de bonnes choses dans l'âme de Willy, et dès qu'il les laissait se manifester on oubliait ce qu'il y avait d'autre. Oui, il était pénible, bordélique et dingue, mais quand tout se passait bien dans sa tête Willy était un type exceptionnel, et tous ceux qui croisaient sa route le savaient.
.................................................................................................
Quand le temps se réchauffa enfin et que les fleurs ouvrirent leurs boutons, il apprit que Willy n'était pas seulement un casanier scribouillard et un branleur professionnel.
Son maître était un homme pourvu d'un cœur de chien.
C'était un baladeur, un soldat de fortune prêt à tout, un bipède unique en son genre qui improvisait les règles en cours de route.
Ils partirent tout simplement un beau matin de la mi-avril, se lancèrent dans le vaste monde et ne remirent plus les pieds à Brooklyn avant le jour précédant Halloween.
Quel chien pourrait en demander davantage ?
   
   

   
   

Si Mr Bones avait appartenu à une race identifiable, il aurait pu tenter sa chance au concours de beauté quotidien devant de possibles adoptants mais le compère de Willy était un salmigondis de traits génétiques - un peu colley, un peu labrador, un peu épagneul, un peu puzzle canin - et, ce qui n'arrangeait rien, son poil boulochait, il avait mauvaise haleine et une perpétuelle tristesse imprégnait ses yeux injectés de sang.

   
         
   

   
         
   

C'est tout ce dont j'ai jamais rêvé, Mr Bones. Rendre le monde meilleur. Apporter un peu de beauté dans les coins ternes et monotones des âmes. On peut faire ça avec un grille-pain, on peut le faire avec un poème, on peut le faire en tendant la main à un inconnu. Peu importe la forme que cela prend. Laisser le monde un peu meilleur qu'on ne l'a trouvé. C'est ce qu'un homme peut faire de mieux.

JE NE PEUX PAS VOUS POSTER PLUS D'EXTRAITS
CE SERAIT INCONVENANT POUR LE DÉROULEMENT DE L 'HISTOIRE

LISEZ-LE RIEN QUE POUR ME FAIRE PLAISIR !