Dans le cadastre de 1763 il est fait mention en l'année 1768, au quartier du "pas de chabrier", au dessous du moulin, "du fossé de la fuite des eaux du moulin" ce qui indique que le moulin existait déjà à cette date (source 5 pages 24, 98 et 106).
1790 : le canal du
moulin de Saint-Julien est pris en compte dans le cadastre de
Bras-d'Asse
(source 2 page 19).
Avant 1820 : premier propriétaire Barthélémy Reboul
(source 6)
À son décès, son héritier, Marguerite Reboul est mariée avec Jean-François
Boyer, instituteur, et ils vendent le moulin
(de 1920 à 1923 source 9 case 54).
Actuellement, depuis 1954, le moulin est la propriété de la famille Bouche.
Il
est
composé, selon la terminologie en usage dans le Midi :
- d'une granouillé (grenouille) qui est la pierre creuse
dans laquelle repose l'axe du moulin (1) ;
- d'une gulho (aiguille), pièce métallique fixée au bas de
l'axe en bois et qui repose sur la grenouille (2) ;
- d'un aouré (arbre) en bois (3) ;
- d'une coupo (cuillère) (4) qui est la roue destinée à
recevoir le jet d'eau qui arrive du côté droit par le canélou
(canon) (5) lequel peut être fermé par le paro (vanne) (6).
Aussi trouve-t-on les pirouettes sur de petits ruisseaux dont le débit ne pourrait rentabiliser des installations plus importantes.
La partie inférieure où
se trouvait la roue horizontale.
L'eau arrivait par le conduit rectangulaire.
Ce type de moulin s'appelait "moulin à rodets" ou "moulin à pirouettes".
Passionné par ces vestiges, Gérard Bouche a fabriqué un moulin à eau mais cette fois à roue verticale qui entraîne toute une panoplie de vieux outils restaurés par ses soins (NdR).