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Le château

  Sur la place de la Mairie et dominant le village, la propriété de M. Couillot est un ancien château comme l'attestent les vestiges des imposantes fenêtres avec leurs arches en plein cintre.
Ces anciennes ouvertures ont été réduites probablement lorsque les impôts ont été établis à partir de leurs dimensions.
(NdR)

Le dernier seigneur des lieux s'appelait Bernardin Barlatier (source 3)

 

  La maison a été récemment restaurée, les ouvertures ont été harmonisées. Les travaux ont dégagé une date : 1748, date à peu près    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo F. Rozet

semblable à celles encore inscrites sur certaines façades du village.
                       

                     Les deux églises

                       
  L'église Notre-Dame

L'église paroissiale Saint-Julien date des XIVe et XVe siècles. Les deux travées de la nef dont une est sous croisée d'ogives, date du XVIe siècle, le chœur à chevet plat est lui aussi sous croisée d'ogives, dont la clef est ornée d'un agneau pascal sculpté.
Très importants remaniements au XXe siècle.

  L'église Sainte-Catherine

En haut du village subsistent les ruines d'une ancienne église baptisée Sainte-Catherine, dont on ne sait pas grand chose mais qui n'était pas cadastrée en 1812 (NdR).

Les délibérations communales mentionnent en 1725 un effondrement de la voûte de l'église (source 11 référence E 182/1).
Le manque de moyen financier du village aurait provoqué son abandon au profit de la chapelle du cimetière dite "chapelle des morts"
(source 4).

   
 

Le mobilier de l'église contenait une croix de procession en argent, datant des environs de 1500 et classée monument historique au titre objet (source 1).

Cette croix est d'ailleurs visible au musée d'art religieux de Digne-les-Bains (source 4)

  Un tableau représentant la vierge symbolise les origines religieuses de la paroisse.
Les deux personnages au bas du tableau sont à gauche le soldat romain saint Julien qui a donné son nom au village, à droite sainte Catherine d'Alexandrie, qui était la patronne de l'église en haut du village.
   
    Les deux personnes tiennent une palme dans la main ce qui indique que c'était des martyrs (la palme est le signe des martyrs dans l'iconographie religieuse).
    Au dessus, la vierge à l'enfant représente Notre-Dame de l'Assomption puisque les anges l'accueillent au ciel et qu'elle est déjà sur un nuage, entre terre et ciel.
  C'est bien le signe que l'église, construite entre le XIVe et le XVIe siècle est dédiée à Notre-Dame de l'Assomption de même que celle d'Entrevennes datant du XIIe siècle dont elle pourrait être une émanation, les deux églises appartenant probablement à la même paroisse (source 4).
                 

  À la construction, l'église Notre-Dame
était probablement la chapelle du cimetière, elle était plus petite car elle ne possédait
pas de bas-côté droit.
L'église Sainte-Catherine devait être
l'église de célébration, placée en haut
du village comme à l'habitude. Elle a été désertée pour une raison inconnue. L'église Notre-Dame a été agrandie par la construction du bas-côté droit terminé
en 1835 comme en témoigne l'inscription
sur la partie droite de la façade au dessous de la     fenêtre. Cette évolution
a été prouvée lors d'un effondrement vers 1960 du plafond du bas-côté droit qui a
fait apparaître les vestiges d'une ancienne génoise.

D'après l'aspect extérieur il semblerait que
la sacristie ait aussi été rajoutée.

 

Les réparations :

Dans les archives départementales de 1835, on retrouve toutes les délibérations, les résultats d'appels d'offres et les descriptions de travaux d'agrandissement qui comportaient uniquement le bas-côté droit (chapelle Saint-Joseph).

La façade a été réparée en 1903 par avis favorable de l'évêque de Digne, Jean Hazera, et grâce au legs de l'abbé Roux de 412,70 francs.
(source 11, référence EDP 1-0-410)