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Le château |
Le dernier seigneur des lieux s'appelait Bernardin Barlatier (source 3)
L'église paroissiale
Saint-Julien date des XIVe et XVe siècles. Les
deux travées de la nef dont une est sous croisée d'ogives, date du XVIe
siècle, le chœur à chevet plat est lui aussi sous croisée d'ogives, dont
la clef est ornée d'un agneau pascal sculpté.
Très importants remaniements au XXe siècle.
En haut du village subsistent les ruines d'une ancienne église baptisée Sainte-Catherine, dont on ne sait pas grand chose mais qui n'était pas cadastrée en 1812 (NdR).
Les délibérations
communales mentionnent en 1725 un effondrement de la voûte de l'église (source
11 référence E 182/1).
Le manque de moyen financier du village aurait provoqué son abandon au
profit de la chapelle du cimetière dite "chapelle des morts" (source
4).
Le
mobilier de l'église contenait une croix de procession en argent, datant
des environs de 1500 et classée monument historique au titre objet (source
1).Cette croix est d'ailleurs visible au musée d'art
religieux de
Digne-les-Bains (source 4)
Les deux personnes tiennent une palme dans la main ce qui indique que c'était des martyrs (la palme est le signe des martyrs dans l'iconographie religieuse).
C'est bien le signe que l'église, construite entre le XIVe et le XVIe siècle est dédiée à Notre-Dame de l'Assomption de même que celle d'Entrevennes datant du XIIe siècle dont elle pourrait être une émanation, les deux églises appartenant probablement à la même paroisse (source 4).
Les réparations :
Dans les archives départementales de 1835, on retrouve toutes les délibérations, les résultats d'appels d'offres et les descriptions de travaux d'agrandissement qui comportaient uniquement le bas-côté droit (chapelle Saint-Joseph).
La
façade a été réparée en 1903 par avis favorable de l'évêque de Digne,
Jean Hazera, et grâce au legs de l'abbé Roux de 412,70 francs.
(source 11, référence EDP 1-0-410)