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Les origines
Le site a probablement été occupé très tôt, déjà du temps des Romains, puisqu’une voie romaine passait à Bras-d’Asse, un peu avant ou après J.-C. pour relier Riez à Digne par La Bégude.
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1096 (ecclesia San Juliani) nommé d’après saint Julianus, sous une de ses formes occitanes (Julia ou Jolia) francisée par la suite en Julien (sources 1).
On retrouve le nom de Saint-Julien-d’Asse associé à celui de Bras-d’Asse en 1240, Saint-Julien-d’Asse étant alors sous la tutelle de l’évêque de Riez.
La famille d’Esparon en 1379 semble avoir été propriétaire de Saint-Julien-d’Asse puisque vers 1417 Antoinette d’Esparon épouse Isnardin de Prohane et lui apporte, dans sa corbeille de noce, Bellegarde, Bras-d’Asse et Saint-Julien-d’Asse.
De 1549 à 1589, Artur d’Escalis, assesseur à Aix est « majeur et haut seigneur du lieu de Saint-Julien-d’Asse ».
Le village
appartiendra à la famille Escalis, puis Escalis de Sabran, jusqu’en 1707, à
la mort de Guillaume. Enfin Marie-Thérèse, baronne d’Escalis, héritière de
Saint-Julien-d’Asse, mariée à Jean-Hyacinthe de Villeneuve d’Ansouis en
1690, rattachera le village à la famille de Villeneuve jusqu’à la Révolution
où le dernier descendant sera guillotiné à Lyon pendant la Terreur.
(source 2 – pages 113 à 126).
Histoire
Saint Julien de Brioude serait originaire de Vienne (Isère), sur le Rhône. Soldat romain et chrétien, comme saint Ferréol, qui était son ami, il fuit la persécution de Dioclétien mais fut repris par les Romains en Auvergne, près de Brioude. Il fut décapité.
Jacques de Voragine rapporte, dans la Légende dorée, que lorsque le gouverneur Crispin envoya l'un de ses hommes pour le tuer, Julien sortit de lui-même de chez lui et s'offrit en martyre. Sa tête fut alors apportée à saint Ferréol, qui fut menacé du même sort s'il ne sacrifiait pas aux dieux. Ce dernier refusa et fut exécuté. On plaça alors sa dépouille ainsi que la tête de saint Julien dans un même tombeau.
Le modeste tombeau de Julien à Brioude fut l'objet d'un culte dès le IVe siècle. C'était l'un des sanctuaires les plus anciens de l'Auvergne, siège du prestigieux chapitre des Chanoines-comtes de Brioude. En quelques dizaines d'années, Julien devint un saint. Aucun document antérieur à Grégoire de Tours (De gloria martyrum, vers 590), n'atteste sa sainteté, mais c'est monnaie courante pour les saints des origines du christianisme. (Source : 1)
Parmi tous les st Julien, celui qui est le plus probablement le Saint
Patron du village est saint Julien de Brioude :
- il était romain comme l’origine du nom (Julianus) ;
- la date de sa fête qui correspond à celle de la fête votive, même si on
l’a oublié et qu’on fête saint Augustin qui tombe le même jour (28 août) ;
- enfin la statue qui est dans l’église est celle de saint Julien de
Brioude. (Ci-contre)
(NdR).
Saint Julien de Brioude est un martyr de l'Église catholique. Soldat romain
converti au christianisme, il aurait subi le martyre en 304.
La statutaire le représente de façon traditionnelle en soldat romain tenant
d'une main la palme du martyre.
D'azur à un bourg d'argent essoré de sable bâti sur le bord d'une rivière
d'argent et surmonté des deux lettres
S et J rangées en chef et séparées par un
point, tous d'or.(source 1)
Cependant il n'y a jamais
eu de pont à Saint-Julien-d'Asse, et dans la description du blason il est fait
mention d'un POINT et non d'un PONT.
Pour nous, il s'agit d'une erreur de
l'héraldique qui a refait le blason, et on retrouve dans la mairie une autre
interprétation plus probable.
(source 1)
Vous trouverez dans cet espace : |
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Saint-Julien et histoire du village | Le four à pain et l'ancienne mairie-école | |||
Le château | La fontaine et le lavoir | |||
Les deux églises | L'adduction d'eau de 1835 | |||
Les trois moulins | Les métiers dans le village à partir de 1812 | |||
moulin à huile d'olive | Les propriétés | |||
moulin à farine | Le cadastre napoléonien et celui de 2008 | |||
moulin à noix | Archives et sources |
Le Hangar à
Livres remercie vivement Jacques Mens, premier adjoint au maire, pour le
travail remarquable effectué afin de retracer l'histoire du village et pour
les heures de recherche passées aux archives et sur le terrain.
Il le remercie également pour l'autorisation donnée au Hangar à Livres de
publier les pages issues du bulletin municipal extraordinaire de
février 2011 écrit par ses soins.